Les acariens, minuscules parasites invisibles à l’œil nu, se nourrissent de bouts de peau humaine ou animale et prospèrent partout où ils en trouvent : matelas, draps, tapis, moquettes, peluches, … Ils prolifèrent davantage dans des environnements humides et se multiplient à une vitesse impressionnante : 0,25 gramme de peaux mortes suffit à nourrir plusieurs millions d’acariens pendant trois mois. Responsables de nombreuses réactions allergiques, notamment chez les enfants, mais aussi de maladies respiratoires ou encore d’affections cutanées ou oculaires, ils peuvent devenir un véritable cauchemar au quotidien.

Avant d’envisager d’aller vivre à la montagne à plus de 1000 mètres d’altitude (les acariens y sont quasiment absents !), essayez ces quelques solutions, moins radicales et qui ont déjà fait leurs preuves.

Pour les déloger

Un grand ménage s’impose pour déloger, au moins une partie de ces squatteurs qui se sont invités chez vous.

 

  • L’aspirateur : passez-le au moins deux fois par semaine. De préférence, l’appareil doit être muni de filtres HEPA 12 destinés à capter les particules les plus fines. Pour éviter que les acariens ne prolifèrent dans le sac, utilisez un purificateur d’aspirateur anti-acariens comme celui de la marque Brumizéa. Il les détruira naturellement tout en parfumant votre maison, grâce à l’air purifié qui circule et ressort de l’aspirateur.
  • La machine à laver : lavez régulièrement votre linge de maison à la température la plus élevée (minimum 60 °C) et laissez-le bien sécher. Pour les peluches de vos enfants, vous pouvez aussi les placer au congélateur durant environ 12 heures, dans un sac plastique.
  • Les sprays anti-acariens : certaines surfaces ne sont pas facilement lavables en machine, comme les grands tapis, les matelas, les sièges de voiture, les moquettes ou les meubles en tissu. Des solutions, la plupart du temps sous forme de sprays, traitent ces surfaces. Le spray Ascaflash, par exemple, élimine 100% des acariens en 1 heure. Il a également un effet préventif jusqu’à 6 mois.
  • Les huiles essentielles : certaines huiles essentielles sont capables d’éliminer les acariens et les bactéries comme par exemple la lavande vraie, le citron, l’eucalyptus radiata, l’eucalyptus globuleux ou encore l’arbre à thé. Ces recettes maison peuvent être pulvérisées directement sur les tissus. On retrouve d’ailleurs ces huiles essentielles dans certains sprays, abordés plus haut, comme, par exemple, dans Phytosun spray ambiance assainissant.

Pour éviter leur retour

L’idéal pour éviter le retour des acariens est de maintenir une maison propre, lumineuse, pas trop chaude et bien aérée.

  • Le bon mobilier : si les acariens deviennent un problème persistant et que le ménage n’y change rien, c’est qu’il est peut-être temps de changer votre déco. Préférez par exemple les stores aux rideaux et les placards fermés à leurs versions ouvertes pour éviter que la poussière n’y entre. Plus radicalement, vous pouvez opter pour un sol en vinyle ou en lino (lisse et lavable) à la place de vos moquettes ou tapis. Aussi, pour les couettes et les oreillers, des versions anti-acariens existent. Vous pouvez aussi opter pour une housse intégrale qui protégera votre matelas.

 

  • Le bicarbonate de soude, un anti-acarien reconnu : en prévention, mais aussi en traitement, le bicarbonate de soude est efficace et puissant. Pour la literie, par exemple, ce produit peut être saupoudré puis brossé délicatement afin qu’il pénètre. À l’aide de l’aspirateur, il doit ensuite être aspiré au bout de 4 heures de pause environ.

En cas d’allergie …

Malgré vos efforts, il est impossible d’éliminer totalement les acariens et quelques traces suffissent parfois à déclencher l’allergie. Des traitements symptomatiques, en cas de crises, peuvent aider à apaiser les maux. Aussi, des traitements de fond peuvent prévenir et espacer les réactions. Ces solutions ne traitent tout de même pas la cause du problème. En revanche, la désensibilisation est une méthode radicale contre l’allergie aux acariens. Il s’agit d’un processus long, sur plusieurs années, qui consiste à administrer des doses progressivement croissantes d’allergènes. L’organisme s’habitue alors à répondre normalement à cet allergène.