Utilisé depuis les années 2000, le terme « syndrome métabolique » correspond à un ensemble de signes physiologiques qui augmentent les risques cardiovasculaires (diabète de type 2, infarctus, AVC). S’il peut avoir une origine héréditaire, il est bien souvent lié à un style de vie trop sédentaire et à une alimentation trop riche (malbouffe). Explications.

Syndrome métabolique : comment l’identifier ?

Le diagnostic du syndrome métabolique est posé lorsqu’au moins 3 des facteurs suivants sont réunis chez une même personne :

  • obésité abdominale (tour de taille supérieur à 102 cm chez les hommes, supérieur à 88 cm chez les femmes),
  • tension artérielle élevée (pression artérielle systolique supérieure à 140 mmHg et/ou pression artérielle diastolique supérieure à 90 mmHg),
  • faible taux de cholestérol HDL (inférieur à 40 g/L chez les hommes, > 50 g/L chez les femmes),
  • glycémie élevée (supérieure à 5,6 mmol/L ou 101 mg/dL),
  • taux élevé de triglycérides sanguins (supérieur à 1,7 mmol/L ou 150 mg/dL).

Comment prévenir le syndrome métabolique ?

La prévention du syndrome métabolique nécessite un suivi médical régulier. Si l’un des facteurs de risque apparaît, il est important de faire d’autres tests pour évaluer si d’autres facteurs sont présents.

Prévenir le syndrome métabolique revient à anticiper les risques cardiovasculaires. Ainsi les mesures de prévention sont identiques :

  • Conserver un poids de santé (Indice de Masse Corporelle compris entre 18 et 25)
  • Adopter une alimentation saine, riche en omégas 3, 6 et 9, pauvre en graisses animales et en sucres
  • Pratiquer une activité physique régulière
  • Stopper sa consommation de tabac et d’alcool

Que risque-t-on en cas de syndrome métabolique ?

En cas de syndrome métabolique, le patient doit veiller avec son médecin à ce que ce dernier n’évolue pas vers un problème de santé, car il pourrait induire un diabète de type 2, une obésité, une maladie cardiovasculaire, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un syndrome des ovaires polykystiques. Les chercheurs soupçonnent également un lien entre ce syndrome et d’autres maladies comme le cancer du sein, de l’utérus, de la prostate, du côlon ou la maladie d’Alzheimer.